Parution du carnet de voyage d’un Brestois en Islande
sort en grand format de 30 x 30 cm. est agrémenté de 215 illustrations dont 40 peintures, avec commentaires associés, que les Brestois ont pu découvrir tout l’été 2016 à la Maison de la Fontaine
au prix de 23.00 €
au festival du carnet de voyages
organisé à Brest par ENKI du 12 au 14 mai au Quartz,
Après quelques décennies passées au service de la recherche océanographique, l’Islande ne pouvait manquer d’être, pour moi, une destination fascinante.
Cette île de glace et de feu, traversée de part en part par la dorsale médio-atlantique, est un livre de géographie grand ouvert :
. sur l’expansion océanique qui chaque année élargit son territoire de quelques centimètres,
. sur la tectonique des plaques et le volcanisme qui l’accompagne, que les islandais exploitent, malgré les dangers, pour se chauffer, cultiver et produire de l’électricité,
. sur les impacts tangibles du réchauffement climatique, ici mesuré par le recul des glaciers
. et sur la biodiversité marine avec des ressources halieutiques importantes et une pêche omniprésente le long de ses côtes.
L’Islande, c’est aussi l’histoire d’une extraordinairement tenace communauté humaine d’environ
300 000 habitants aujourd’hui qui, depuis cinq siècles, a réussi à subsister et se développer dans un environnement hostile et difficilement accessible, communauté dont le destin a parfois croisé le notre : marié à une paimpolaise et intéressé depuis longtemps par « l’épopée islandaise », j’en ai retrouvé (et peint) nombre de témoignages dans le paysage : stèles, hôpital, cimetière… avant de découvrir dans une librairie de Reykjavik, le surprenant livre « Pêcheurs de France, vus par les islandais » de Maria Oskarsdottir, miroir islandais étonnant de l’ouvrage très réaliste de François Chappé (L’épopée islandaise, édition L’Albaron, 1991) et du romanesque « Pêcheurs d’Islande » de Pierre Loti.
« Claude Marchalot nous invite à un tour d’Islande en une quarantaine d’aquarelles fortes et colorées, accompagnées de ses notes de voyage. Il démarre par le « cercle d’or » (Thingvellir, Geysir, Gullfoss) avant de prendre la route circulaire No 1 qui fait le tour de l’île.
Ensuite, c’est le sud-est et ses sites emblématiques : le glacier Vatnajokull et la lagune de Jökulsarlon, la plage de sable noir et les aiguilles de Vik… Puis, les fjords de l’est, où les « pêcheurs de France » débarquaient jadis et où des témoignages émouvants de leur passage se révèlent au hasard de la route.
De là, nous remontons vers le nord en passant par le lac Myvatn et la région de Skafla où le volcanisme est actif et sa géothermie intelligemment domestiquée par les islandais.
Puis nous retrouvons la côte et les ports du nord (Akureyri, Husavic…)
avant de prendre la piste qui nous amène vers la péninsule du Snaefellness ( nord ouest ), dernière étape avant le retour à Reykjavik.
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